Grâce aux centres de traitement post-récolte du cacao déjà fonctionnels dans le Nyong et Kéllé, et ceux à construire sur l’ensemble du territoire dans les mois à venir, la cacao-culture camerounaise s’enrobe d’un arôme spécial!
Le pari fait par notre pays de privilégier la production d’un cacao de qualité au détriment de la quantité semble porter des fruits d’excellence au point de séduire les maîtres chocolatiers et confiseurs de France. 11 d’entre eux ont fait découvrir aux acteurs de la filière leurs différentes recettes à base du cacao camerounais. C’était au cours de la « Journée du chocolat fin camerounais » que présidait le Ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, ce 22 juin 2019 à l’hôtel Mont Febe de Yaoundé.
Selon Daniel Mercier, chef de la délégation française, le cacao camerounais est très bien accueilli sur le marché mondial. Certains des artisans ont d’ailleurs dit préférer ce cacao jugé exceptionnel à d’autres variétés ou origines mondialement réputées d’excellente qualité. Par conséquent, les producteurs sont appelés à se transformer en maîtres cacao-culteurs – en analogie aux maîtres chocolatiers – pour que l’origine Cameroun soit encore plus promue à travers le monde.
Le Label des Chocolatiers Engagés s’est de ce fait engagé à concentrer ses actions dans ce sens si la quête de la qualité demeure la priorité première des producteurs. Une qualité presque acquise si l’on considère que la cacao-culture au Cameroun est à 97% zéro déforestation, zéro travail des enfants. Avec cette reconnaissance internationale, la cacao-culture camerounaise semble avoir de beaux jours devant elle car tous ces efforts ont pour corollaire de bien meilleurs prix à l’achat. Une opportunité que le département du Nyong et Kéllé compte bien saisir grâce à la SOCOPROCANYK, Société Coopérative des Producteurs de Cacao du Nyong et Kéllé, représentée à ces ateliers par son PCA, Baleba Noël.